L’hydraulique et la bagasse fournissent un tiers des besoins en énergie de l’île

Relief, forte pluviométrie, culture de la vanne à sucre : les caractéristiques intrinsèques de l’Île de la Réunion offrent des potentiels de développement majeur pour l’énergie hydraulique et celle issue de la bagasse*, représentant à elles seules le tiers des apports énergétiques sur l’île. Contrairement à l’énergie photovoltaïque ou éoliennes, intermittentes et fatales, l’hydraulique et la bagasse sont garanties et peuvent donc faire l’objet de prévisions fiables à quelques heures, voire plus, facilitant ainsi le pilotage de l’offre en énergie sur le territoire.

*Bagasse : résidu du broyage de la canne à sucre, brûlé pour produire de l'électricité.

Le photovoltaïque et l’éolien

Depuis le début des années 2010, d'autres énergies renouvelables se développent très fortement sur l’île : l'éolien et surtout le photovoltaïque.
La Réunion est aujourd’hui la région française avec le plus d’installations photovoltaïques et dispose de la plus grande ferme photovoltaïque de France.

Biogaz et énergies marines

D'autres nouvelles énergies renouvelables, garanties, se développeront dans les années à venir.
Le biogaz : issu de la méthanisation des déchets, il est transformé en électricité à la Rivière Saint Etienne depuis 2008 (2 MW).
Les énergies marines : encore au stade expérimental, elles font l'objet de démonstrateurs industriels sur l'île : énergie de la houle à Saint-Pierre (projets Pelamis et Ceto), SWAC  à Saint-Denis et Sainte-Marie (climatisation par l'eau de mer des profondeurs), ou encore énergie thermique des mers au Port et/ou à Saint-Pierre.

La Réunion devient ainsi un territoire d'intégration des innovations environnementales à la croisée de plusieurs sujets : l'énergie, l'urbanisme, la construction voire la mobilité avec les projets d'infrastructures pour les véhicules électriques.